2012 est une année qui n’est pas très bonne pour le marché des jeux en ligne. Elle est même catastrophique par certains opérateurs. Jean-François Vilotte, le Président de l’Arjel, chiffre à l’appui, déclare que cette stabilité montre l’installation du marché légal des jeux en ligne, il confirme aussi que la demande ne s’était pas explosée. Les deux objectifs de l’Arjel sont atteints.

Est-ce que ce constat est valable pour tous les secteurs ? Vu globalement, tout paraît bon pour tous, mais quand on étudie attentivement tous les données, on voit clairement qu’il y a des secteurs qui ne bénéficient pas de cette situation jugée stable. En effet, le montant total des mises est aux environs de 9,45 milliards d’euros. Une augmentation de 1 % si on le compare au chiffre de l’année 2011. C’est pourquoi on parle d’une situation « assez stable » pour le marché des jeux en ligne selon toujours les termes utilisés par le président de la régulation

 

Les mises sur les paris sportifs ont pris la grosse part, elles s’élèvent à 19 % (705 millions d’euros enregistrant une hausse de 9 %, avec des nombres des joueurs atteignant 765.000 personnes. Le Président Vilotte a même évoqué « un effet PSG », sans mentionner de chiffres. Il y a une augmentation de 1 % de nombre des joueurs actifs, 509.000 joueurs en quatrième trimestre.

 

En enlevant les gains des joueurs et en basant nos calculs sur le produit brut des jeux, les chiffres d’affaires réels des opérateurs atteignent 638 millions d’euros, une augmentation de 4 % comparé à 2011.

 

Jean-François Vilotte défend toujours l’idée de taxer sur le produit brut au détriment des opérateurs. Cette pratique n’apporte que des difficultés pour les opérateurs. C’est la cause même de la disparition des beaucoup d’opérateurs. 1/3 d’entre eux ne tiennent pas le coup et disparaissent tout au long de l’année 2012.

 

Actuellement, on a créé des nouveaux impôts aux grandes dames des opérateurs. En plus du système de calcul déjà très défavorable pour eux ; voilà un autre facteur qui compliquerait leurs tâches. Mais l’État n’a qu’un souci, faire entrer plus d’argent dans la caisse de l’État. Voilà quelques chiffres qui nous donneront un aperçu sur le fonctionnement du système fiscal qui régit les paris et les jeux en ligne.

 

Les prélèvements fiscaux en 2012 ont enregistré une hausse conséquente. 6 % d’augmentation que l’État empoche la belle part avec 245 millions versés au budget de l’État. 43 millions pour la sécurité sociale versés au budget de l’État, et à la sécurité sociale. Pour les 327 millions d’euros des prélèvements fiscaux, 245 millions au budget et 43 millions à la sécurité sociale.

 

Beaucoup d’opérateurs n’arrivent pas à tenir le coup et sombrent durant cette année 2012. Cette diminution des nombres d’opérateurs a quand même en effet positif sur le secteur. Ils ne sont plus que 22 opérateurs agréés pour partager 33 agréments. Ce qui n’était pas le cas au début de l’année avec 34 pour 46 agréments.2012 était l’année des grands événements sportifs, si on ne cite que les Jeux olympiques qui ont eu lieu dans la capitale britannique ou la prestigieuse compétition européenne du football. Toutes ces rencontres internationales là ont beaucoup d’impact sur la bonne santé des paris sportifs en ligne.

 

Une opportunité pour les opérateurs de se relancer d’une manière significative. On peut dire, vu le bilan positif de l’année 2012, que les paris sportifs ne craignent pas la crise qui secoue le monde des jeux et paris en ligne.

 

Le poker a fait mauvaise affaire selon les chiffres. C’est le secteur le plus malmené et ont passé tant d’épreuves comme la fermeture des sites des jeux, la fuite des joueurs ne supportant pas les conditions assez rigoureuses autour de ce jeu.

 

Bien que les mises sur le poker en mode tournoi a totalisé une hausse de 21 %, 1es opérateurs appliquent une stratégie en détournant les joueurs du poker en « cash game » vers les tournois pour produire plus des marges pour faire face à l’absence d’intérêt de l’offre du « cash game » en France.

 

Les jeux sur les paris hippiques se présentent au meilleur de sa forme à la fin de l’année 2012. Les opérateurs de ce secteur ont des longues expériences et ils sont toujours parmi les rares opérateurs qui arrivent à rentabiliser leur business. Parmi les plus connus, il y a la Française de jeu et PMU.

Malgré une situation alarmante au deuxième et troisième trimestre. La conjoncture économique a provoqué un fléchissement, mais ils arrivent à se rattraper en totalisant 1,124 milliard d’euros. Avec une hausse de 9 % et 509.000 joueurs.

 

Avec 398 milliards d’euros. Le poker en mode « cash game » a vu ses mises reculées de 5 %, 6,181 milliards d’euros. Selon l’explication de Jean-François Vilotte, pour sauver le secteur les opérateurs n’hésitent pas à sacrifier la mode « cash game » au bénéfice de jeu en mode tournois.